Parcours de Megan Parent
« C’est un environnement de travail sale, humide et dangereux. J’adore ça! »
« C’est un environnement de travail sale, humide et dangereux. J’adore ça! »Megan se souvient de la première fois qu’elle a vu la vive lumière s’échapper d’un vieux rideau derrière lequel se trouvait son père. La lumière était éclatante et l’envie de la regarder intense. Fascinée par cette possibilité d’allier deux métaux, elle s’est inscrite au cours de soudure à La Cité des jeunes de Kapuskasing. Rapidement, elle a constaté son aisance à maitriser les techniques. Sa meilleure note au secondaire : 95 %. En soudure, évidemment!
« J’ai toujours été une fille de shop »
C’est son père qui l’a convaincu de s’inscrire au programme de soudure « Indigenous Women in Welding ». Elle-même métisse, elle s’est dit que ce programme était parfait pour elle. Au Collège Boréal, elle a appris les bases du métier. « Je suis une naturelle et artistique, c’est ce qu’on dit » dit-elle avec fierté. D’ailleurs, c’est le sentiment qui l’habite après chaque journée de travail : « Tu fais quelque chose qui va durer une éternité, il y a de quoi être fière! » Megan se désole toutefois de constater que peu de jeunes s’intéressent à ce métier si fascinant et en demande. Pourtant, le métier est idéal pour toute personne qui veut un quotidien excitant en continuant à apprendre et s’améliorer tous les jours.
