Un projet de recherche pour mieux rétablir l’écosystème d’anciens sites d’agrégats dans le nord-est de l’Ontario
Une subvention de 270 850$ échelonnée sur 3 ans du Programme d’innovation dans les collèges et la communauté – Subventions Maillons innovation, Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG) permettra aux chercheurs d’explorer de nouveaux amendements du sol et de nouvelles stratégies de plantation pour faciliter la restauration de la biodiversité et des fonctions clés des écosystèmes.
Un projet comme celui-ci nécessite des partenaires de choix. Nous désirons remercier The Ontario Aggregates Resources Corporation (TOARC) pour leur contribution monétaire ainsi qu’en nature. Remerciements sincères aussi aux entreprises Pioneer, Ethier Sand & Gravel ainsi que Glencore Sudbury Integrated Nickel Operations pour leurs importantes contributions en nature.
L’équipe des communications a demandé aux principaux intéressés de décrire le projet :
Pourquoi un tel projet?
Marc Hébert, professeur au Collège Boréal :
Il y a de nombreux puits d’extraction et sites de carrières d’agrégats qui nous ont été légués et dont l’exploration date d’avant la Loi de 1990 sur les Ressources en agrégats. Cette loi exige une réhabilitation progressive de tous les sites d’extraction d’agrégats autorisés en Ontario. Certains de ces anciens sites, identifiés par le partenaire du projet, TOARC, seront utilisés pour l’étude. L’équipe de recherche et TOARC va donc collaborer avec des propriétaires fonciers ayant des droits de surface sur d’anciens sites d’extraction d’agrégats et qui souhaiteraient les réhabiliter. L’équipe va aussi travailler avec des sociétés minières et de grandes sociétés de production d’agrégats qui ont des sites qui en sont à différentes étapes de réhabilitation contemporaine.
Quel est l’objectif du projet?
Marc Nellis, professeur au Collège Boréal :
L’objectif clé du projet est de développer des protocoles qui pourront être appliqués commercialement dans la production d’agrégats et dans le secteur de l’exploitation minière au moment de la fermeture progressive et définitive ainsi que la restauration de sites d’extraction. D’abord et avant tout, nous voulons explorer de nouveaux amendements du sol et de nouvelles stratégies de plantation. Le but est de faciliter la restauration de la biodiversité et des fonctions clés des écosystèmes comme le cycle des nutriments, le stockage du carbone, la résilience aux perturbations et la protection des eaux souterraines et de surface.
Pourquoi est-ce intéressant?
Danny-Elle Henri, étudiante au Collège Boréal :
Le projet a une grande portée commerciale, allant de propriétaires fonciers aux compagnies comme TOARC, qui sont intéressés par la réhabilitation d’anciens sites d’extraction. Les techniques développées vont, on le souhaite, réduire les impacts environnementaux de tous les producteurs d’agrégats de notre région et d’autres régions au pays et à travers le monde qui ont une géologie et un climat similaire. Les protocoles développés vont se concentrer sur des solutions à faible coût qui vont améliorer le processus de réhabilitation à long terme ainsi que plusieurs services écosystémiques, rendant ainsi la production d’agrégats et le secteur minier plus compétitif sur le plan financier. Cela leur permettra d’obtenir des autorisations d’exploitation environnementale et sociale plus élevée.
Pourquoi une telle collaboration?
Nathan Basiliko, professeur et titulaire de la Chaire de recherche du Canada au Centre pour la vitalité des lacs Vale à l’Université Laurentienne :
L’équipe de la Laurentienne est ravie de contribuer à ce projet qui déterminera ce qui entrave la réhabilitation des sites d’agrégats dans des environnements comme le nord-est ontarien. En plus de travailler avec des partenaires industriels locaux qui ont des sites actifs avec une réhabilitation progressive, notre objectif est également d’explorer comment réhabiliter des sites abandonnés. Cette nouvelle collaboration avec l’équipe du Collège Boréal et nos travaux de recherche appliquée vont nous permettre de consolider nos efforts et poursuivre nos échanges entre nos équipes scientifiques en environnement.